Identification
Veuillez vous identifier

Mot de passe oublié?
Rechercher


Recherche avancée

Aloÿs Fornerod: des chroniques et un disque

Jean-François Cavin
La Nation n° 2062 20 janvier 2017

L’«Hommage 2015 à Aloÿs Fornerod», organisé pour célébrer le 125e anniversaire de sa naissance et le 50e de sa mort, a encore trouvé des échos d’importance à la fin de 2016.

La Revue musicale de Suisse romande, en effet, a consacré deux articles fort développés au compositeur, l’un d’Antonin Scherrer sur l’homme, sa vie et son œuvre, l’autre de Jacques Viret sur l’esthétique et la manière du compositeur.

On peut commander la livraison de décembre 2016 de la RMSR au 29, rue de la Colombière, 1926 Fully.

La maison Claves (M. Patrick Peikert), de son côté, a édité un beau disque avec les enregistrements de deux concerts donnés en 2015. L’un était consacré à la musique sacrée: Messe du 7e ton, trois motets, Salve Regina, tous a cappella pour chœur mixte à quatre voix (chœur de l’HEMU dirigé par Jean- Pierre Chollet); Ave Maria pour voix et orgue (Jennifer Pellagaud, soprano, et Olga Zhukova, orgue); pièces pour orgue (Cyril Julien). L’autre concert constitue la seconde partie du disque, avec deux œuvres orchestrales: la pièce symphonique Prométhée enchaîné et le Concerto pour piano ; les interprètes sont l’Orchestre de l’HEMU et la pianiste Oxana Shevchenko, sous la direction d’Emmanuel Siffert. Le disque est accompagné de textes dus à… Antonin Scherrer et Jacques Viret, infatigables et toujours enthousiastes à l’idée de mettre en valeur la musique de Fornerod.

L’acronyme HEMU figure deux fois dans cette petite recension; c’est l’occasion de dire la part importante que la Haute école de musique, sites de Lausanne et de Fribourg (Fornerod enseigna dans les deux conservatoires et dirigea le second) a prise à l’«Hommage 2015».

Il ne faut pas attendre un prochain anniversaire pour continuer à jouer Fornerod. Monter l’opéra Geneviève, c’est bien sûr une entreprise assez lourde et compliquée; qui s’y lancera – Fribourg ou Lausanne? Au moins suggère-t-on aux chambristes de Sine Nomine de reprendre le Quatuor qu’ils ont si bien interprété en 2000, pour le concert et pour le disque; et à l’OCL de nous donner le parfait Deuxième concert pour orchestre de chambre – pourquoi pas sous la direction d’Emmanuel Siffert, dont notre public n’apprend les succès, en Russie et en Argentine, que par ouï-dire et qu’il aimerait mieux connaître?

Vous avez de la chance, cet article est en accès public. Mais La Nation a besoin d'abonnés, n'hésitez pas à remplir le formulaire ci-dessous.
*


 
  *        
*
*
*
*
*
*
* champs obligatoires
Au sommaire de cette même édition de La Nation: