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La philosophie devenue folle

Jacques Perrin
La Nation n° 2110 23 novembre 2018

Anne Fausto-Sterling, Judith Butler, Peter Singer, Donna Haraway, John Harris, Will Kymlicka et Sue Donaldson: ces noms ne disent sans doute rien à la plupart de nos lecteurs. Ce sont des philosophes anglo-saxons qui trônent dans des universités prestigieuses où ils vaticinent sur la fluidité des genres et les droits des animaux, s’enthousiasment pour la bioéthique et la redéfinition de la mort, s’emballent pour l’euthanasie, l’eugénisme et le prélèvement d’organes. Il arrive même à certains d’entre eux de vanter la zoophilie «éthique», la pédophilie «consentie», l’infanticide ou l’amputomanie (le droit de se faire couper un membre déplaisant…).

Bref, ce sont les maîtres des idéologies qui colonisent l’ensemble des médias. Ils mêlent les bons sentiments et les intentions «généreuses» avec des raisonnements aux conclusions implacables pour peu qu’on ait l’imprudence d’en admettre les prémisses.

Nous attaquons par-ci par-là ces idéologies, mais nous ne pouvons entrer dans les détails, il faudrait une Nation de huit pages… Heureusement, il existe sur le marché d’excellents livres qui remplissent cette tâche à notre place.

Nous signalons entre autres celui de Jean-Claude Braunstein, La Philosophie devenue folle, le genre, l’animal, la mort (Grasset 2018). L’auteur, professeur à la Sorbonne, s’en prend vigoureusement aux auteurs susmentionnés pour rétablir la décence et la mesure face à cette gnose contemporaine visant la disparition du corps. Ces utopies hallucinées empestent l’air du temps et empoisonnent les débats quand il s’agit de prendre des décisions politiques en matière de mœurs.

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