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Un préjugé se dissipe

Jacques Perrin
La Nation n° 2122 10 mai 2019

Depuis longtemps, nous entendons dire que les Parisiens, notamment les garçons de café, sont imbus d’eux-mêmes, froids et indifférents. Nous n’avons jamais vraiment admis la justesse de ce jugement. Tout récemment, un petit groupe de Vaudois, dont le soussigné, s’est rendu à Paris pour assister au spectacle d’une amie actrice.

De retour, nous nous disons que le préjugé ne s’est toujours pas confirmé. Les Parisiens se comportent tout à fait correctement dans la cohue métropolitaine, même si certaines stations sont fermées à cause des gilets jaunes, ou si le trafic se trouve interrompu par les pompiers secourant une personne prise de malaise.

Et les cafés? Et les brasseries? De l’avenue Ledru-Rollin (le Bistrot du coin) au Quai de l’Hôtel de ville (le Louis-Philippe), de la rue des Lombards (le Pavé) à la rue du Maine (chez Milou), de la rue Benjamin Franklin (le Franklin) à la rue Médicis (le FuXia), nous sommes accueillis avec compétence. Aimables et souriants, serveuses et serveurs font leur boulot; ils sont disponibles pour converser, conseiller la clientèle et rire, sans se montrer importunément bavards. Ils ne se gaussent pas de notre accent «suisse». Souvent, il s’agit de jeunes étudiants gagnant leur vie dans la restauration. Tous sont manifestement des Français de France. Cela nous change des établissements lausannois où il est de plus en plus difficile de rencontrer du personnel et des patrons vaudois, voire confédérés.

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