Identification
Veuillez vous identifier

Mot de passe oublié?
Rechercher


Recherche avancée

George Templeton Strong

Jean-François Cavin
La Nation n° 2131 13 septembre 2019

Né à New York d’une mère cantatrice et d’un père avocat et aussi fervent mélomane, George Templeton Strong (1856-1948) a préféré la musique au droit. Pianiste et violoniste, puis hautboïste – et surtout compositeur – il a complété sa formation en Allemagne, puis s’est établi en Suisse, à Vevey d’abord, à Genève ensuite. On lui doit des œuvres symphoniques, des concertos, de la musique de chambre, des pièces pour piano.

Strong est presque oublié, injustement si l’on en juge d’après le concert donné récemment à la Grange de Jouxtens, grâce à la famille Rivier, apparentée au compositeur. Une Elégie pour violoncelle et piano, assez douloureuse, témoignait d’une émotion bien soutenue. Le quatuor Pan, Waldidylle en fa majeur – sorti inédit des archives musicales de la BCU! – est une musique du bonheur où l’on se complait volontiers même si l’on se demande parfois où cela nous mène. Les Poèmes pour piano In the Twilight, op. 44 sont de vrais petits bijoux, pleins de fantaisie et utilisant les meilleures ressources de l’instrument. Le quatuor Solem et le pianiste Adalberto Maria Riva en ont été les excellents interprètes.

Un compositeur à redécouvrir!

Vous avez de la chance, cet article est en accès public. Mais La Nation a besoin d'abonnés, n'hésitez pas à remplir le formulaire ci-dessous.
*


 
  *        
*
*
*
*
*
*
* champs obligatoires
Au sommaire de cette même édition de La Nation: