George Templeton Strong
Né à New York d’une mère cantatrice et d’un père avocat et aussi fervent mélomane, George Templeton Strong (1856-1948) a préféré la musique au droit. Pianiste et violoniste, puis hautboïste – et surtout compositeur – il a complété sa formation en Allemagne, puis s’est établi en Suisse, à Vevey d’abord, à Genève ensuite. On lui doit des œuvres symphoniques, des concertos, de la musique de chambre, des pièces pour piano.
Strong est presque oublié, injustement si l’on en juge d’après le concert donné récemment à la Grange de Jouxtens, grâce à la famille Rivier, apparentée au compositeur. Une Elégie pour violoncelle et piano, assez douloureuse, témoignait d’une émotion bien soutenue. Le quatuor Pan, Waldidylle en fa majeur – sorti inédit des archives musicales de la BCU! – est une musique du bonheur où l’on se complait volontiers même si l’on se demande parfois où cela nous mène. Les Poèmes pour piano In the Twilight, op. 44 sont de vrais petits bijoux, pleins de fantaisie et utilisant les meilleures ressources de l’instrument. Le quatuor Solem et le pianiste Adalberto Maria Riva en ont été les excellents interprètes.
Un compositeur à redécouvrir!
Au sommaire de cette même édition de La Nation:
- Une réédition pleine d’enseignement – Editorial, Olivier Delacrétaz
- Lire et écrire? – Jacques Perrin
- Autour d’Othon III de Grandson – C.
- Hommage à Roger Francillon – Lars Klawonn
- Trop de fonctionnaires – Jean-François Pasche
- M. Wehrli nous écrit – On nous écrit, Emérentienne Pasche
- Quelle vie après le Conseil d’Etat? – Jean-François Cavin
- Un droit de veto du Parlement fédéral? – Antoine Rochat
- Liôba, Liôba… ou la voie lactée – Els Laufer
- Expressionnistes et Fauves – Jean-François Cavin
- Occident express 39 – David Laufer
- Le bruit, c’est la vie! – Le Coin du Ronchon