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Une vision réaliste des transports

Jean-François Cavin
La Nation n° 2059 9 décembre 2016

Pour beaucoup de personnes réfléchissant à l’avenir des transports, la voiture est l’ennemie. Il faut l’éliminer, ou du moins en rendre l’usage assez malcommode (en sous-équipant le réseau routier) ou assez coûteux (en instituant des taxes écrasantes) pour décourager l’automobiliste en puissance. Nous avons donc lu avec plaisir l’interview, dans le périodique Efficience, du professeur Simone Amorosi, directeur exécutif du Centre de transport TRACE de l’EPFL (qui met en réseau une trentaine de laboratoires de recherche):

Alors même que la Suisse dispose d’un réseau dense de transports en commun, la voiture continue d’être absolument nécessaire dans notre société. Les exigences de mobilité sont en effet particulières à chacun. Si je prends mon propre cas, même si les transports publics me permettent de rallier facilement mon lieu de travail, je dois d’abord accompagner mes enfants à l’école. La voiture est donc la solution la mieux adaptée à mes contraintes personnelles. Les études sociologiques confirment ce besoin de solutions sur mesure. Dès lors, la première question qui se pose est de savoir comment polluer moins tout en continuant d’utiliser l’automobile.

Puissent tous les Verts fanatiques et les technocrates prohibitionnistes se pénétrer d’un tel langage.

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