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Charles Dutoit

Jean-François Cavin
La Nation n° 2067 31 mars 2017

Plans-Fixes a consacré son dernier film, présenté récemment à Lausanne en présence du maestro, à Charles Dutoit. Il le mérite bien. Depuis Ernest Ansermet, c’est sans doute le chef d’orchestre vaudois qui s’est acquis la plus grande renommée internationale, à la tête de l’Orchestre de Montréal d’abord, puis de Paris, de Londres, et de tous ceux que ce globe-trotter infatigable a dirigés dans le monde entier.

Le film nous convainc non seulement de la grande expérience musicale de Dutoit et de sa compréhension supérieure du métier, mais aussi de sa faconde intarissable – un souvenir en appelle un autre, une idée la suivante, et l’interlocuteur n’a presque pas à relancer le récit – et d’une belle vitalité du haut de ses huitante ans bien sonnés.

Le chef, dont on admire la gestique élégante et efficace, met pourtant l’accent sur un autre aspect de son rôle: le travail des répétitions, exact, approfondi,… et intransigeant, ajouterons- nous, car on croit savoir que Dutoit n’y est pas toujours commode!

Il s’est fait un nom avec les œuvres de Stravinski, le grand répertoire orchestral français et d’autres partitions bien sonnantes. Un chef plutôt extraverti? On ne peut pas le dire après avoir entendu, magnifiquement interprété sous sa baguette l’autre soir à Genève, l’admirable War Requiem de Britten, parfois violent, parfois méditatif, allant de la douleur à l’apaisement.

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