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Le tabac en Suisse

René Rey
La Nation n° 2076 4 août 2017

Nous sommes encore cent soixante-et-un planteurs, répartis en plusieurs associations régionales dont celle de la Broye vaudoise et fribourgeoise qui représente le 80%. Depuis fin juin de cette année tout ce petit monde est regroupé sous l’égide de la seule Coopérative SwissTabac.

Le volume de la récolte 2016 a représenté 1013 tonnes de tabac sec, soit environ le 4% des besoins, commercialisé contractuellement par la SOTA, société des industriels de la filière.

Le tabac, ce mal aimé du pays, alimente l’AVS-AI de 2,128 milliards de francs (en 2015) par l’impôt prélevé à la consommation.

L’herbe à Nicot, comme la vigne, est une culture à haute valeur ajoutée, et les producteurs consacrent en moyenne 1000 heures de travail à chaque hectare de cette plante. Durant les six à huit semaines de récolte en été, les cultivateurs nourrissent et hébergent une main-d’œuvre conséquente: il faut être solide pour pouvoir assumer la charge de travail que cela implique, De plus, les exigences techniques et administratives sont très élevées. D’où quelques abandons chaque année.

Selon M. Francis Egger, secrétaire général de SwissTabac, le regroupement des forces professionnelles soulagera les planteurs de tabac. Le ciel l’entende!

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