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Miroir, oh mon miroir…

Henri Laufer
La Nation n° 2103 17 août 2018

Le président de la Commission européenne, M. Jean-Claude Juncker, a fait récemment un discours à Madrid où il a stigmatisé la montée des nationalismes.

Il a alors défini le nationalisme comme «un refus de voir les autres avec les mêmes yeux qu’on se voit soi-même».

Pour se voir soi-même, on a besoin d’un miroir et encore on se voit alors en deux dimensions, et si on veut se voir de dos ou de profil, il faut même deux miroirs, c’est dire que voir les autres avec les mêmes yeux qu’on se voit soi-même est assez compliqué.

Cela dit, si les commissaires européens se regardaient un peu plus dans un miroir, peut-être qu’ils comprendraient mieux la raison de la montée des nationalismes.

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