Miroir, oh mon miroir…
Henri Laufer
La Nation n° 2103
17 août 2018
Le président de la Commission européenne, M. Jean-Claude Juncker, a fait récemment un discours à Madrid où il a stigmatisé la montée des nationalismes.
Il a alors défini le nationalisme comme «un refus de voir les autres avec les mêmes yeux qu’on se voit soi-même».
Pour se voir soi-même, on a besoin d’un miroir et encore on se voit alors en deux dimensions, et si on veut se voir de dos ou de profil, il faut même deux miroirs, c’est dire que voir les autres avec les mêmes yeux qu’on se voit soi-même est assez compliqué.
Cela dit, si les commissaires européens se regardaient un peu plus dans un miroir, peut-être qu’ils comprendraient mieux la raison de la montée des nationalismes.
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Au sommaire de cette même édition de La Nation:
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- Histoire vaudoise: trois conférences et deux visites – Cédric Cossy
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- Causticité debussyste – Frédéric Monnier
- Le Conseil d’Etat et les conflits collectifs du travail – Jean-François Cavin
- Fausses nouvelles, bonnes nouvelles? – Lionel Hort
- Constitution fédérale ou manifeste politique? – Jean-Michel Henny
- Juvenilia CXXXVII – Jean-Blaise Rochat
- Chaude ambiance – Le Coin du Ronchon