La voie unique en catimini?
Nous avons appris qu’un établissement scolaire vaudois interprétait de façon curieuse le système des niveaux en 11 VG; si, en allemand, les élèves sont bien répartis en deux niveaux, comme l’exige la LEO, ce n’est pas le cas en français et en mathématiques où ils sont tous ensemble. Est-ce dû à un manque d’enseignants dans les branches concernées? Cela nous surprendrait, car c’est en général en allemand qu’il en manque. Difficultés d’organisation des niveaux au sein de l’établissement? Mais alors pourquoi les garder en allemand. Contraintes liées à l’enveloppe budgétaire? Ce serait une explication possible, mais peu convaincante. Quoi qu’il en soit, il serait instructif de savoir si une telle façon de faire se pratique dans d’autres établissements du Canton et, surtout, si elle dure plus d’une année scolaire; si tel était le cas, comment ne pas y voir un premier pas vers la voie unique?
Au sommaire de cette même édition de La Nation:
- Le discours de M. Juncker – Editorial, Olivier Delacrétaz
- La supériorité de l’art figuratif – Jean-François Cavin
- Un portrait des bolchéviques en Suisse – Bertil Galland
- Un excellent recueil d’Anna Gavalda – Valentine Perrot
- Une impulsion autonome pour le CHUV – Olivier Klunge
- Catéchisme – Laurent et Vincent Paschoud
- Immortels? – Jacques Perrin
- Poissons d’octobre – Le Coin du Ronchon