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On croit que les électeurs pourraient croire que l’argent a une odeur

Pierre-Gabriel Bieri
La Nation n° 2116 15 février 2019

Dans L’Agefi du 11 février, sous le titre «L’obscurantisme de gauche au Conseil d’Etat», M. Jacques Neirynck a publié une chronique consacrée à la campagne du Parti socialiste vaudois en faveur de la candidature de Mme Rebecca Ruiz au Conseil d’Etat. Quelques passages en sont assez joliment tournés.

Il commence par rappeler ce que la présidente du parti a déclaré aux médias:

«Nous nous réserverons la possibilité de refuser des dons s’ils viennent de personnes dont l’activité contrevient aux valeurs que nous prônons. […] Le règlement n’autorisera que les dons de particuliers et interdira ceux des entreprises ou des personnes morales. […] Il n’y aura pas de don de M. Paulsen pour cette campagne

Après s’être étonné de ce que les «valeurs» du PS supposent la «condamnation des entreprises en tant que telles, en tant qu’associations de quasi-malfaiteurs», M. Neirynck conclut à propos de M. Paulsen:

Certes les dirigeants du PS ne croient pas un instant que le seul contact avec un social-démocrate suédois richissime puisse corrompre leur parti ou leurs élus. Mais ils croient que leurs électeurs le croient, ils les méprisent à ce point. Ils estiment que le membre de base du parti est par définition un illuminé de gauche, maudissant l’économie libérale et jaloux des riches.

Se soucier de ce que les électeurs vont penser, n’est-ce pas le réflexe de base de la démocratie partisane?

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