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Graves accusations contre le Département de Mme Lyon

Olivier Delacrétaz
La Nation n° 1919 15 juillet 2011
Dans son n° 67 du 17 juin, le journal satirique romand Vigousse s’en est violemment pris au Département de la Formation, de la Jeunesse et de la Culture à propos des épreuves cantonales de référence, les ECR.

Il lui reproche d’utiliser ces épreuves pour démontrer que tous les élèves, des plus faibles aux meilleurs, des travailleurs aux paresseux, des VSO aux VSB en passant par les VSG, se valent à peu près et pourraient parfaitement coexister dans une filière unique.

Vigousse accuse le Département de recourir à cinq «trucs». Le premier est de concevoir des épreuves si faciles que 80% des testés décrochent au moins le tiers des points de l’épreuve. Le second truc est d’aider les moins doués en «autorisant l’usage des dicos, aide-mémoire et autres calculettes». Le troisième truc consiste à pêcher dans les réponses les plus fausses, voire les plus absurdes, des éléments qui, pris pour eux-mêmes, ne sont pas faux et en conclure que la réponse est juste. Le quatrième est de fixer le seuil de suffisance après avoir pris connaissance de tous les résultats. Commentaire de l’auteur de l’article, Patrick Nordmann: «C’est comme si, au tir à l’arc, vous tiriez vos flèches et que vous dessiniez la cible après coup.» Le cinquième truc est le plus scandaleux. Il consiste à appliquer sans le dire des barèmes différents selon les filières.

Les accusations de Vigousse, précises et frontalement exprimées, sont graves. Si elles s’avéraient, elles devraient déclencher des sanctions jusqu’au plus haut niveau contre les auteurs de cette tromperie, leurs complices et ceux qui les ont couverts. A ce que nous savons, le Département ne les a pas contestées. Mme Lyon n’a même pas exigé un démenti de Vigousse, ne l’a pas non plus menacé d’un procès. Serait-ce que ces accusations sont fondées?

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