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Actualités  |  Mercredi 19 mars 2014

De quoi le paysan vaudois est-il le signe? Esthétiques de Gustave Roud et Eugène Burnand

S'il est une figure universelle c'est bien celle du paysan. Aussi les artistes se sont-ils, sous toutes les latitudes, arrêtés sur sa figure. Car il y a de quoi dire. Sa proximité permanente avec la nature, son exécution d'un travail indispensable à la vie des Hommes en communauté font de lui le pilier des sociétés humaines. Une manière de premier homme.

Terre agricole, le Pays de Vaud a fourni à ses artistes un terrain de prédilection pour toucher à l'universel. Ramuz nous l'a appris. Mais il n'est pas le seul. Deux artistes, l'un du Jorat, l'autre de la Broye, ont développé pour le paysan vaudois une véritable passion. Ils sont pourtant bien différents. Le premier, le peintre Eugène Burnand (1850-1921) a vécu entre Moudon et Paris, où il vécut dans le tourbillon de la vie artistique. Le second, Gustave Roud (1897-1976), poète timide du Jorat, n'a presque jamais quitté son canton d'origine. Sa ferme de Carouge, et la solitude qu'il y a vécu, sont constitutifs de son identité. Comment deux hommes aux destins si différents ont-ils pu se retrouver dans cette fascination pour la campagne et ses Hommes? Probablement ont-ils plus à se dire, et à nous dire, que ce que l'on pourrait penser au premier abord.

Le Professeur Antonio Rodriguez enseigne la littérature française à l'Université de Lausanne. Il préside également l'Association des Amis de Gustave Roud connue entre autres pour son activité éditoriale. Il se propose de faire dialoguer Roud et Burnand autour d'une question: 'De quoi le paysan vaudois est-il le signe?'. Il sera parmi nous mercredi 12 février à 20 heures dans nos locaux de la Place du Grand Saint-Jean 1 à Lausanne.