La chancellerie de l’Etat de Vaud nous écrit

L’article intitulé « Retour aux dettes » comporte des inexactitudes.

Le « niveau médiocre, inférieur à 300 millions annuels » des investissements planifiés est une information erronée. Pour les années 2018 à 2022, la moyenne brute (investissements de l’Etat + part des tiers) projetée atteint 443 millions et la moyenne nette (part de l’Etat) dépasse de peu les 400 millions. Un pic des dépenses d’investissement est attendu en 2019 avec 501 millions bruts et 459 millions nets. Au sujet des garanties (en sus), on peut mentionner celle de 220 millions pour l’emprunt servant au financement de la construction de l’Hôpital Riviera-Chablais et des transformations des bâtiments concernés par ce projet.

La « mise en vigueur en 2019 déjà, sans nécessité, de la baisse de l’impôt sur le bénéfice » répond au contraire à la pression toujours plus pressante des milieux économiques. Elle permet notamment aux entreprises étrangères qui ont une succursale dans notre canton, et qui hésitent à investir ou à partir vu l’incertitude, de planifier leur fiscalité à moyen et long terme. Plébiscité en outre par la population vaudoise, ce signal clair est aussi nécessaire qu’urgent au rétablissement de la confiance, à la création d’emplois et au dynamisme de l’ensemble de notre économie locale.

Il est enfin incorrect d’affirmer que l’accord de 2013 avec les communes « n’a plus d’effet pour la seconde partie de la législature ». En effet, cet accord, qui conduit à un rééquilibrage global de 752 millions en faveur des communes et prévoit dès 2016 une participation croissante de l’Etat dans le financement de la facture sociale, a un effet positif de 10 à 15 millions par année sur les finances communales, soit des effets cumulés de l’ordre de 75 à 110 millions à l’horizon 2022. Ces montants sont appelés à croître encore les années suivantes.

Chancellerie de l’Etat de Vaud

Nous prenons acte de ces informations qui nous parviennent au moment où nous bouclons ce numéro. Elles appellent quelques commentaires et nous aurons l’occasion d’y revenir.