No Billag
Les partisans de l’initiative «No Billag» reprochent notamment à la RTS son orientation gauchisante et son train de vie dispendieux.
A la télévision, M. Gilles Marchand a défendu la Maison, ce qui était normal. Il a insisté sur le caractère très précis et impératif de l’initiative, dont il déduisait qu’il n’y aurait pas d’échappatoire pour la RTS, et qu’elle disparaîtrait en cas de vote favorable à «No Billag». Il a raison, en tout cas d’un point de vue juridique, mais il eût été conforme aux exigences de l’objectivité de donner la parole à un partisan de «No Billag» pour la présentation de son initiative. Ne pas l’avoir fait était une erreur de manœuvre, un abus qui a mis beaucoup d’auditeurs sur les pattes de derrière.
M. Marchand et la RTS en général ne prennent absolument pas en compte les critiques émises, ils ne connaissent pas l’autocritique et ne proposent pas le moindre changement de cap. Ils se contentent d’essayer de faire peur. Qu’ils continuent ainsi et «No Billag» passera haut la main le 4 mars prochain.
Au sommaire de cette même édition de La Nation:
- La marche sans fin des féministes – Editorial, Olivier Delacrétaz
- Considérations d’un Vaudois échaudé sur la révision de la Constitution valaisanne – Xavier Panchaud
- A propos du plan financier cantonal – Jean-François Cavin
- André Paul ou le dessin comme élixir de longue vie – Jean-Philippe Chenaux
- La nostalgie de l’honneur – David Rouzeau
- L’heure du bilan – Lionel Hort
- Le foie gras relève de la souveraineté des cantons – Le Coin du Ronchon