La présidence du Conseil d’Etat
Suivant l’avis de son gouvernement, le Grand Conseil genevois a décidé en novembre de supprimer la présidence permanente du Conseil d’Etat et de revenir au tournus annuel. Le peuple devra encore voter sur cette modification de la Constitution.
Ayant connu les affres de l’anarchie au sommet au tournant du siècle, les Vaudois ont adopté la présidence permanente, fixée pour toute la législature, avec leur Constitution de 2003. Il en résulte un renforcement manifeste de la cohérence et de la continuité de l’action gouvernementale. Bien sûr, lorsque le Conseil d’Etat penche à gauche, c’est une continuité gauchisante; mais à tout prendre, c’est préférable au désordre.
Les Genevois, eux, aiment la turbulence politique. De coups de sac en coups de gueule, ils apprécient le sport national consistant à râler contre leur gouvernement. A chacun son tempérament.
Au sommaire de cette même édition de La Nation:
- Le manifeste de la solitude – Editorial, Olivier Delacrétaz
- Retour au réel – Jacques Perrin
- Haydn, compositeur... majeur – Jean-François Cavin
- Conversion – Rédaction
- Un monde sadien – Jean-Blaise Rochat
- L’initiative «Davantage de logements abordables» manque sa cible – Olivier Klunge
- Le CO2 et le changement climatique – Jean-François Pasche
- Le «bon docteur Messerli» – Jean-François Cavin
- Occident express 45 – David Laufer
- Idées de cadeaux – Jean-François Pasche
- Vivre ensemble, c’est bon pour les autres – Le Coin du Ronchon