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Actualités  |  Vendredi 4 juin 2021

Félicien Monnier, nouveau président de la Ligue vaudoise

Après 44 années à la présidence de la Ligue vaudoise, Olivier Delacrétaz a désigné son successeur en la personne de Félicien Monnier. Cette passation de charges manifeste le caractère durable du mouvement de la Renaissance vaudoise. Elle s’accompagne de l’arrivée d’une nouvelle génération désireuse de poursuivre un effort d’action et de réflexion commencé il y a près de 90 ans.

Félicien MonnierLa Ligue Vaudoise est connue par son journal bimensuel La Nation, ainsi que par sa maison d’édition des Cahiers de la Renaissance vaudoise, qui publiera bientôt son 155e volume. Mais elle est aussi, d’abord, une communauté de personnes partageant un intérêt commun et concret pour l’action et la réflexion politiques – hors de toute logique partisane – et plus particulièrement pour le Pays de Vaud, son identité, son histoire et son avenir.

La Ligue vaudoise a été fondée en 1926. Elle a été présidée par l’avocat lausannois Marcel Regamey jusqu’en 1977, puis jusqu’à aujourd’hui par Olivier Delacrétaz, qui a exercé cette fonction à côté de son métier de graphiste et dessinateur. Ce dernier a maintenant nommé son successeur en la personne de Félicien Monnier, jeune avocat de 33 ans né à Lucerne et originaire d’Arnex-sur-Orbe, où il a grandi. La passation de pouvoir a eu lieu le samedi 29 mai 2021.

Avec Félicien Monnier, c’est aussi une nouvelle génération qui prend les commandes d’un mouvement qui démontre ainsi son caractère durable, en réunissant régulièrement des personnes de tous âges autour d’idées, de principes et de réflexions qui s’inscrivent également dans la durée.

La Ligue vaudoise s’intéresse notamment à la défense du fédéralisme helvétique et des souverainetés cantonales. Elle défend une vision réaliste des mécanismes qui guident le fonctionnement des communautés humaines, qu’il s’agisse des familles, des entreprises ou des pays. Son attachement à une communauté politique particulière – le Canton de Vaud – trouve un écho dans les préoccupations populaires actuelles liées à la production et à la consommation locales. La Ligue vaudoise est en outre attentive au respect scrupuleux de la souveraineté internationale de la Confédération, de sa neutralité et de sa défense armée. Critique à l’égard du régime des partis, la Ligue vaudoise se tient à distance du jeu électoral. Elle participe en revanche régulièrement à des campagnes de votations populaires.

En s’appuyant sur des principes fermes et stables, nourrie d’une riche réflexion philosophique, la Ligue vaudoise intègre dans ses réflexions les grands thèmes du moment. On pense entre autres à l’écologie qui a fait l’objet de plusieurs articles dans La Nation et inspirera quelques prochains Cahiers de la Renaissance vaudoise. Les entretiens que la Ligue anime chaque mercredi soir sont en outre autant d’occasions d’entamer des débats d’idées et de nouer des contacts avec des personnes de tous horizons politiques.

Après presque un siècle d’existence ininterrompue, la Ligue vaudoise ouvre aujourd’hui un nouveau chapitre avec son troisième président.