Actualités | Vendredi 1er avril 2005
Votations du 17 avril 2005: 5 x NON
Les quatre décrets d'impôt dont nous avons déjà parlé visent à assurer de nouvelles recettes pour tenter de combler le déficit chronique de l'Etat. Selon le Gouvernement, ces impôts ne frapperont que les riches. Par «riches», il faut comprendre toute personne ne touchant pas d'aide sociale. Pour les salariés autosuffisants, les épargnants et les petits propriétaires, la facture fiscale va prendre l'ascenseur. Avant de faire à nouveau cracher la population au bassinet, nous considérons que l'Etat doit d'abord maîtriser ses charges de fonctionnement, charges qui n'ont jamais cessé d'augmenter.
La loi sur les EMS préconise une véritable étatisation de ce volet de la santé publique. Elle décourage toute initiative privée. Les investisseurs laisseront donc à l'Etat le soin de créer les futures infrastructures que le vieillissement de la population va rendre nécessaires. La diminution prévue des subventions cantonales implique une hausse du tarif des prestations. Cette hausse va à son tour appeler une augmentation substantielle de l'aide financière aux résidents, dont la moitié devra être assumée par les communes. Au final, on assistera à un nouveau report de 25 à 30 millions de charges du Canton aux communes. Enfin, il nous semble que l'Etat de Vaud, dans le domaine de la gestion et de la maîtrise des coûts, n'a pas de leçons à donner à des institutions privées dont la majeure partie est correctement gérée.
A ces cinq objets, tous soumis au vote à la suite d'actions référendaires, nous voterons cinq fois NON.
La loi sur les EMS préconise une véritable étatisation de ce volet de la santé publique. Elle décourage toute initiative privée. Les investisseurs laisseront donc à l'Etat le soin de créer les futures infrastructures que le vieillissement de la population va rendre nécessaires. La diminution prévue des subventions cantonales implique une hausse du tarif des prestations. Cette hausse va à son tour appeler une augmentation substantielle de l'aide financière aux résidents, dont la moitié devra être assumée par les communes. Au final, on assistera à un nouveau report de 25 à 30 millions de charges du Canton aux communes. Enfin, il nous semble que l'Etat de Vaud, dans le domaine de la gestion et de la maîtrise des coûts, n'a pas de leçons à donner à des institutions privées dont la majeure partie est correctement gérée.
A ces cinq objets, tous soumis au vote à la suite d'actions référendaires, nous voterons cinq fois NON.