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Une priorité pour l’OMC?

Jean-François Cavin
La Nation n° 1881 29 janvier 2010
L’organisation mondiale du commerce (OMC) sortira-t-elle de l’ornière en 2010, comme elle se le propose, les négociations du «cycle de Doha»?

Rien n’est moins sûr. Les Etats ont des préoccupations conjoncturelles plus pressantes – qui ont parfois appelé des mesures diamétralement opposées à la libéralisation du commerce mondial. Et le projet initié à Doha en novembre 2001 (comme le temps passe) reste extrêmement ambitieux, trop selon toute vraisemblance, puisqu’il concerne les biens industriels, les marchés agricoles, les services, la propriété intellectuelle, le tout assaisonné de considérations environnementales et d’aide au développement des pays pauvres.

L’enjeu, pourtant, est alléchant puisque le libre-échange est réputé favoriser la prospérité commune. Un institut de recherches économiques a tenté de le chiffrer: selon une étude parue en 2009 du Peterson institute for International Economics, la conclusion des négociations aurait un effet de croissance de l’ordre de 300 à 700 milliards de dollars. De quoi compenser un peu ce que les financiers nous ont fait perdre…

Mais il faut lire Peterson jusqu’au bout. Son étude dit aussi que la seule «facilitation du commerce», à savoir l’amélioration des règles déjà existantes sur la liberté de transit, les redevances et formalités à l’importation et la transparence, aurait un impact deux fois supérieur à celui d’une libéralisation supplémentaire des échanges de biens et de services.

La première chose à faire serait donc d’appliquer ce qui a été convenu…

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