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Matraquage de service public

Philippe RameletRevue de presse
La Nation n° 1942 1er juin 2012

Les journalistes du service public manifestent une outrecuidance tout à fait stupéfiante. Surtout dans les domaines où ils – et elles – n’ont pas de grandes compétences – veuillez voir là un euphémisme.

Ainsi, on est toujours surpris d’entendre une jeune femme, qui a sans doute peu de jours de service à son actif… balancer des affirmations péremptoires dans un domaine qu’elle ignore. Mais lorsqu’on a des lunettes idéologiques, à quoi bon être informé et compétent? Ce lundi 14 mai par exemple, une collaboratrice de la Première affirmait tout de go que le citoyen suisse n’était pas un individu fiable et responsable, et que par conséquent il fallait lui confisquer son arme de service. Rien que ça! Merci pour les citoyens suisses, qui accessoirement paient le salaire de cette dame par l’impôt- redevance. De toute façon, affirmait-elle, le principe de l’arme à la maison disparaîtra forcément bientôt, «heureusement». Pourquoi? C’est sans doute ce qu’exige le sens de l’histoire, que cette journaliste alignée PSS croit tout naturellement inéluctable.

Il n’en va pas autrement du débat autour de l’achat des avions de combat, où la complicité objective entre la gauche, les mouvements pacifistes et les médias est patente […] Ces dérapages, contrôlés et voulus, pourraient paraître insignifiants, tant la crédibilité des journalistes est basse.

Mais on connaît les effets du matraquage: à force d’être accablés d’une propagande unilatérale, les citoyens finissent par croire que c’est la vérité. «Vu à la télé…», vous connaissez le slogan pour gogos débiles […]

Tirées d’un article de Philippe Barraud intitulé «les injures du petit matin» et publié sur commentaires.com du 14 mai, ces lignes devraient réjouir beaucoup d’auditeurs habitués au dogme du Journal du matin de la RTS.

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