Et le monde continue de tourner…
Inquiétante est la question du visage de l’Europe et du monde dans une année.
On apprend que la Grande-Bretagne annonce retirer des troupes d’Irak pour les redéployer contre le Coronavirus. On peut penser que la lutte contre le terrorisme islamiste en ressortira affaiblie.
A l’heure actuelle, la Russie conduit des manœuvres de défense des frontières sur la Baltique, et la Royal Air Force a intercepté des bombardiers stratégiques russes volant au large de l’Irlande les 7, 11 et 12 mars derniers.
De même, en cas de récession économique consécutive à la crise sanitaire, on peut se demander si l’OTAN disposera toujours des mêmes moyens, ses Etats-membres revoyant leurs priorités budgétaires et stratégiques. En outre, le soutien apporté par la Russie et la Chine à l’Italie interroge la nature des futures relations interétatiques sur le continent.
Toutes ces questions sont à ce jour sans réponse. Il serait illusoire de penser que dans quelques mois tout repartira comme avant. Les rapports de force seront remodelés. Face à l’incertitude internationale, la Suisse doit avoir une armée robuste, prête à combattre des chars comme des virus.
Sources: www.opex360.com.
Au sommaire de cette même édition de La Nation:
- Fédéralisme de mauvais temps – Editorial, Olivier Delacrétaz
- Netflix, l’industrie du divertissement – Simon Laufer
- L’Année Beethoven dans les CRV – Claire-Marie Schertz
- Journal d’un septuagénaire dans la quarantaine – Jean-François Cavin
- «Vaudoiseries» – Yves Gerhard
- «Lingua latina negotii»? Est, est, est! – Jean-Philippe Chenaux
- Philippe Muray et l’écologie – Lars Klawonn
- Occident express 54 – David Laufer
- L’armée suisse en danger? – Félicien Monnier
- Quand on est négatif, c’est plutôt positif – Le Coin du Ronchon