Actualités | Mercredi 30 mai 2012
Censure et liberté d'expression, avec Olivier Delacrétaz
Quelles limites poser à la liberté d'expression? La question, lâchée abruptement, semble presque insurmontable. La liberté d'expression doit-elle souffrir des limites? faudrait-il se demander à titre préliminaire...
La modernité a opposé à la liberté d'expression l'existence d'autres libertés, principes ou droits fondamentaux. Intégrité morale, respect de la personnalité, liberté personnelle, ordre public sont autant de limites floues s'appréciant de cas en cas.
Les sensibilités nationales diffèrent également très fortement. Ainsi aux Etats-Unis, la Cour Suprême déclara anticonstitutionnelles à maintes reprises des lois tentant d'interdire le hate speech, 'discours haineux', raciste, sexiste ou homophobe selon la tendance du moment. La France est plus tâtillone: l'affaire Zemmour qui vit le célèbre chroniqueur condamné en 2010 pour avoir tenu des propos prétendument racistes dénote d'une autre conception de la liberté d'expression.
Ce sont des façons différentes d'articuler raison et liberté qui s'affrontent le plus souvent en toile de fond. M. Olivier Delacrétaz, président de la Ligue vaudoise et éditorialiste à La Nation se propose de tenter d'insérer dans cette articulation la dimension nationale, celle de la communauté à laquelle on appartient, avec ses spécificités. De ces spécificités est aussi la dimension proprement humaine, émotionnelle, affective et relationnelle. Les limites à la liberté d'expression s'en trouveront rafraichies et revigorées d'un souffle nouveau.
M. Delacrétaz introduira la discussion. Elle aura lieu mercredi 30 mai 2012 à 20 heures dans nos locaux de la Place du Grand Saint-Jean 1 à Lausanne. L'entrée est libre. L'Entretien est public.
La modernité a opposé à la liberté d'expression l'existence d'autres libertés, principes ou droits fondamentaux. Intégrité morale, respect de la personnalité, liberté personnelle, ordre public sont autant de limites floues s'appréciant de cas en cas.
Les sensibilités nationales diffèrent également très fortement. Ainsi aux Etats-Unis, la Cour Suprême déclara anticonstitutionnelles à maintes reprises des lois tentant d'interdire le hate speech, 'discours haineux', raciste, sexiste ou homophobe selon la tendance du moment. La France est plus tâtillone: l'affaire Zemmour qui vit le célèbre chroniqueur condamné en 2010 pour avoir tenu des propos prétendument racistes dénote d'une autre conception de la liberté d'expression.
Ce sont des façons différentes d'articuler raison et liberté qui s'affrontent le plus souvent en toile de fond. M. Olivier Delacrétaz, président de la Ligue vaudoise et éditorialiste à La Nation se propose de tenter d'insérer dans cette articulation la dimension nationale, celle de la communauté à laquelle on appartient, avec ses spécificités. De ces spécificités est aussi la dimension proprement humaine, émotionnelle, affective et relationnelle. Les limites à la liberté d'expression s'en trouveront rafraichies et revigorées d'un souffle nouveau.
M. Delacrétaz introduira la discussion. Elle aura lieu mercredi 30 mai 2012 à 20 heures dans nos locaux de la Place du Grand Saint-Jean 1 à Lausanne. L'entrée est libre. L'Entretien est public.