Actualités | Mercredi 9 mars 2011
La Métaphysique d'Aristote, avec André de Muralt
André de Muralt, professeur émérite de philosophie à l'Université de Genève, vient de publier une nouvelle traduction de la «Métaphysique» d'Aristote, couronnée par le prix Victor Delbos de l'Académie des sciences morales et politiques.
Si l'on peut faire remonter l'intuition métaphysique à la «République» de Platon, au «Poème» de Parménide ou même à la nuit des temps, la «Métaphysique» d'Aristote est vraiment l'ouvrage fondateur de la métaphysique comme science.
Le professeur de Muralt montrera que la métaphysique aristotélicienne est, jusque dans ses affirmations sur l'être premier (théologie philosophique), une science expérimentale, une science fondée sur l'expérience et non sur une révélation (la prétendue «philosophie chrétienne»), ni sur des idées innées (Platon, Descartes) ni sur des concepts a priori (Kant). La véritable «critique de la raison pure», c'est la «Métaphysique» d'Aristote.
La séance se tiendra le mercredi 9 mars à 20 heures dans les locaux de la Ligue Vaudoise, place Grand-Saint-Jean 1, à Lausanne (2e étage).
Si l'on peut faire remonter l'intuition métaphysique à la «République» de Platon, au «Poème» de Parménide ou même à la nuit des temps, la «Métaphysique» d'Aristote est vraiment l'ouvrage fondateur de la métaphysique comme science.
Le professeur de Muralt montrera que la métaphysique aristotélicienne est, jusque dans ses affirmations sur l'être premier (théologie philosophique), une science expérimentale, une science fondée sur l'expérience et non sur une révélation (la prétendue «philosophie chrétienne»), ni sur des idées innées (Platon, Descartes) ni sur des concepts a priori (Kant). La véritable «critique de la raison pure», c'est la «Métaphysique» d'Aristote.
La séance se tiendra le mercredi 9 mars à 20 heures dans les locaux de la Ligue Vaudoise, place Grand-Saint-Jean 1, à Lausanne (2e étage).