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On nous écrit

Olivier Jean DunantOn nous écrit
La Nation n° 2101 20 juillet 2018

Un lecteur de La Nation, Vaudois d’Eclépens, mais plus anciennement d’origine genevoise, qui a étudié au Collège de Genève avant de diriger le Service de l’Agriculture du Canton de Vaud, réagit à l’article de la dernière Nation intitulé « Allons à Piogre… ferrer les mouches ! » :

S’agissant de l’expression «ferrer les mouches», tous les sites consultés sur internet corroborent la thèse du rédacteur: il s’agissait bien d’ancrer solidement les barques de transport (mouches) sur le «lac de Genève» – oh, pardon, cela m’a échappé: dans la rade de Genève – pour l’hiver, ce qui était apparemment un rude travail. Jeune collégien à Genève, j’avais lu une autre explication, que je n’ai pas retrouvée depuis: l’expression serait liée au travail des «cabotiniers» genevois, ces artisans horlogers indépendants, parfois fort cultivés, (le père de Jean-Jacques Rousseau en était un) établis autour de Saint-Gervais, dans ce quartier populaire, gouailleur et contestataire de la Cité de Calvin, sur la rive droite du Rhône. Leur travail était si minutieux, sur des pièces à assembler vraiment si minuscules, qu’il a été comparé au ferrage des chevaux, mais à l’échelle des montres, soit adapter des pièces de métal sur des pattes de mouches.

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