Un procédé inadmissible
Le 20 juin, le Conseil général de Fontaines a refusé de justesse le plan partiel d’affectation qui devait permettre l’érection de plusieurs éoliennes dans une zone digne de protection; un refus de justesse, c’est un refus – point barre. Maintenant, la municipalité remet cette même question à l’ordre du jour, pour la séance du 8 décembre. Elle veut battre les opposants à l’usure.
Dans le cas similaire de La Praz, le Conseil d’Etat a estimé que ce procédé ne violait pas la loi. Il a peut-être raison formellement. Mais la sécurité du droit est mise en péril si toute décision peut être revue, sans qu’il y ait de fait nouveau. Et après un second vote, un troisième, un autre encore?
Toute autorité douée d’un minimum de sens civique devrait s’abstenir de ce genre de coup tordu.