Identification
Veuillez vous identifier

Mot de passe oublié?
Rechercher


Recherche avancée

«Economie verte»: on nous écrit

Pierre-Gabriel BieriOn nous écrit
La Nation n° 2053 16 septembre 2016

Quelle surprise de lire, en page 3 de votre dernière livraison, que l’initiative «Economie verte» demande de «consommer trois fois moins d’ici à 2050»!

Vous ne pouvez ignorer qu’il est possible de réduire fortement notre empreinte écologique en diminuant très modérément la consommation, cela par le jeu des améliorations techniques (déjà en cours, mais qu’il importe de confirmer et de généraliser) et surtout par le remplacement des dérivés du pétrole, pour le chauffage et la circulation routière, par l’inépuisable énergie que nous offre le soleil et la croûte terrestre. Capter ces énergies, les transformer si nécessaire en électricité, voilà le moyen de réduire à quelques pour-cents les 73% de notre empreinte écologique imputables à notre usage immodéré des énergies fossiles!

Philippe de Vargas

L’initiative demande que la consommation de ressources naturelles en Suisse, estimée actuellement à environ trois «équivalents planète», soit ramenée à un équivalent planète. Au risque de surprendre encore M. de Vargas, nous maintenons que cela représente trois fois moins. Il est vrai que cela n’implique pas forcément de manger trois fois moins, de se doucher trois fois moins ou de se déplacer trois fois moins… Les efforts actuels en vue d’une utilisation plus rationnelle de l’énergie et d’un recours accru aux énergies renouvelables vont se poursuivre avec ou sans «Economie verte»; ils permettront sans doute – sans péjorer notre train de vie – de réduire une partie de notre consommation de ressources naturelles (dont l’énergie ne représente qu’un aspect); il paraît en revanche présomptueux d’affirmer que cela suffira à la diviser par trois.

Vous avez de la chance, cet article est en accès public. Mais La Nation a besoin d'abonnés, n'hésitez pas à remplir le formulaire ci-dessous.
*


 
  *        
*
*
*
*
*
*
* champs obligatoires
Au sommaire de cette même édition de La Nation: