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Un Aiglon à deux têtes

Frédéric MonnierAspects de la vie vaudoise
La Nation n° 1965 19 avril 2013

Beaucoup moins connu que Cyrano de Bergerac, L’Aiglon d’Edmond Rostand a été représenté pour la première fois à Paris le 15 mars 1900, avec Sarah Bernhardt dans le rôle-titre. Rappelons que l’Aiglon est le surnom donné au duc de Reichstadt, fils de Napoléon 1er et de Marie-Louise d’Autriche, qui mourra prématurément à l’âge de 21 ans. En 1936, le directeur de l’Opéra de Monte- Carlo, souhaitant tirer un opéra de cette pièce, s’adresse, et le fait est assez rare pour être souligné, à deux compositeurs pour la musique: Arthur Honegger et Jacques Ibert, qui se répartissent le travail (actes II, III et IV pour le musicien suisse, I et V pour son compère français). Cette œuvre originale, créée en 1937 dans la cité monégasque, est restée quelque peu dans l’oubli. Renée Auphan, ancienne directrice de l’Opéra de Lausanne, l’a montée en 2004 à l’Opéra de Marseille, et c’est cette production (mise en scène par le duo Patrice Caurier et Moshe Leiser, à qui l’on doit une belle série de créations à Lausanne) que les mélomanes pourront découvrir prochainement dans la capitale vaudoise. [Opéra de Lausanne, dimanche 21 avril à 17h, mercredi 24 à 19h, vendredi 26 à 20h et dimanche 28 à 15h.]

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