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Anniversaires

Frédéric MonnierAspects de la vie vaudoise
La Nation n° 1997 11 juillet 2014

Commençons par l’aîné, le Journal de Morges, 120 ans en 2014.

Certes repris il y a quelques années par Edipresse puis par Tamedia, mais avec une autonomie de gestion, le titre, selon son directeur actuel Cédric Jotterand, se porte plutôt bien avec un périmètre de couverture comprenant les soixante communes du district de Morges et 6500 abonnés. «Notre meilleur atout reste notre ancrage local», tient à préciser le directeur (24 heures du 03.07.14) qui souligne encore le rôle formateur du journal, dont plusieurs stagiaires sont partis ensuite à L’Hebdo, 24 heures ou encore La Télé.

Longtemps menacé de cessation d’activité, le train Aigle-Sépey-Diablerets (ASD) fête quant à lui ses 100 ans. Quand, en 2005, le Conseil fédéral annonçait vouloir réduire les subventions accordées aux lignes régionales, donc à l’ASD, cela aurait pu être la mort de cette ligne, mais c’était sans compter la volonté des dirigeants d’alors et des politiques qui a permis à l’ASD de retrouver dès 2008 des crédits-cadres grâce auxquels a pu être entamée la rénovation de la ligne, achevée en juin de cette année. Le livre Il était une voie, écrit par Grégoire Montangero et paru aux Editions Publi-Libris à Bex, raconte l’histoire mouvementée de ce train cher au cœur des Vaudois et qui fait partie du patrimoine de ce Canton.

Cela fait 20 ans que le fromage de Granges-Marnand Le Maréchal séduit les gastronomes d’ici et d’ailleurs (le Service de l’agriculture vient de lui octroyer une aide pour sa promotion aux Etats-Unis). C’est en effet au début des années 1990 que Jean-Michel Rapin décide de lancer son fromage affiné aux herbes et produit en collaboration étroite avec quelques paysans de la région. Les débuts furent difficiles; il fallait en effet assumer le fait d’être responsable de toute la filière, depuis la production du lait jusqu’à la vente du fromage. Là encore, la ténacité a payé: de 50 tonnes de fromage en 1994, on est passé l’an dernier à 320. Aujourd’hui, l’entreprise, devenue officiellement une organisation producteur-utilisateur (OPU) auprès de l’Office fédéral de l’agriculture, est une véritable affaire de famille puisque les trois fils de M. Rapin en sont partie prenante. L’auteur de ces lignes ne saurait passer une semaine sans manger du Maréchal. Faites de même pour lui assurer une longue vie!

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