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A la découverte des anciennes galeries des mines de sel

Pierre-Gabriel BieriAspects de la vie vaudoise
La Nation n° 1879 1er janvier 2010
La Saline de Bex vit aujourd'hui de l'exploitation du sel, mais aussi du tourisme à travers les nombreuses visites qui y sont organisées. On connaît bien les quelques kilomètres aménagés pour le public, balisés, éclairés et atteignables par le petit train minier. Il vaut la peine de rappeler qu'il est aussi possible, pour des groupes, de découvrir les anciennes galeries hors du circuit traditionnel. Sous le nom de «TrekkMines Aventure», plusieurs parcours sont proposés avec des longueurs et des difficultés variables.

Le premier samedi de décembre, à l'occasion de la fête de sainte Barbe – patronne des mineurs, mais aussi des artilleurs, des artificiers et d'autres métiers exposés aux dangers du feu et de la foudre –, l'un de ces parcours était ouvert aux visiteurs individuels. Après une brève montée dans la forêt, accompagné de guides, équipé d'un casque et d'une lampe frontale, on a pénétré dans les couloirs étroits et obscurs de l'étage du Coulat, creusés au XVIIIe siècle. Pendant environ trois heures, on a déambulé au coeur de la montagne, en traversant des secteurs d'exploitation de diverses époques, témoins du travail pénible de générations de mineurs. La visite s'est terminée par la délicate descente du «Grand escalier», étroit boyau de 734 marches ramenant les visiteurs-troglodytes dans la zone éclairée où une raclette leur fut servie dans l'accueillant restaurant souterrain du Dessaloir.

[Tout au long de l'année, le parcours «trekkMines» le plus facile est ouvert aux groupes de 20 à 35 personnes, contre une dizaine environ pour les circuits plus longs ou difficiles; renseignements sur: www.mines.ch]

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