Identification
Veuillez vous identifier

Mot de passe oublié?
Rechercher


Recherche avancée

C’est la démocratie électorale qui est extravagante

Ernest JominiRevue de presse
La Nation n° 1917 17 juin 2011
Gardons en mémoire les paroles de M. Bourquin au moment où nous abordons l’article de 24 heures du 6 juin que M. Daniel Audétat a consacré au «Centre Patronal», unité opérationnelle de la Fédération patronale vaudoise (FPV) qui regroupe 28000 entreprises et 120 associations professionnelles. Sous le titre: «Identification d’un étrange animal politique vaudois», l’auteur écrit:

[…] L’association patronale cultive ainsi un idéal de société, et donc une doctrine politique, celle de la Ligue vaudoise dont elle est issue en 1940. Pour ces chantres de l’identité cantonale, il existe un ordre naturel de la société qu’a contrecarré la Révolution française. Les communautés humaines ne peuvent s’épanouir qu’en s’organisant en fonction de quatre corps sociaux: la famille, le métier, la commune, la nation. Nation qui, en l’occurrence, est le Pays de Vaud. Les partis sont considérés comme une perversion qui contribue à diviser la société «naturelle».

Ce bagage idéologique est plutôt extravagant dans le monde d’aujourd’hui. […]

La majorité de la population se désintéresse complètement des luttes électorales. Récemment la presse a longuement commenté, et avec sympathie, les manifestations des «indignés de Madrid» qui, en signe de méfiance à l’égard des partis, demandaient de ne pas aller voter; jusqu’à présent ils ne sont pas tombés dans le piège de former un nouveau parti. Est-il donc «extravagant» d’aspirer à une représentation de la population plus naturelle que celle de l’artificielle démocratie partisane?

Vous avez de la chance, cet article est en accès public. Mais La Nation a besoin d'abonnés, n'hésitez pas à remplir le formulaire ci-dessous.
*


 
  *        
*
*
*
*
*
*
* champs obligatoires
Au sommaire de cette même édition de La Nation: