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La presse qui ne mourra pas

Félicien Monnier
La Nation n° 2147 24 avril 2020

Le Coronavirus accentue les difficultés de la presse romande. Et celle-ci de supplier l’État de la sauver. La dégringolade remonte pourtant à de nombreuses années. Entre baisse de la publicité, désintérêt populaire pour la lecture et concurrence des réseaux sociaux, les coupables sont nombreux.

La fin de la diversité d’opinion en est un autre. Il n’y a plus guère de différences entre les grands quotidiens. Chacun adopte une ligne sociale-démocrate, plus ou moins sensible au libéralisme économique. Les journalistes et éditorialistes ne s’affrontent plus en duel depuis longtemps, fussent-ils de plume. Ils sont à peu près d’accord sur tout. Où l’intérêt est-il donc de lire plusieurs journaux? Le Léviathan étatique ne recréera pas la diversité, au contraire.

En Pays de Vaud, La Nation est un des derniers journaux d’opinion. Il n’est pas inféodé à des intérêts électoraux. Il n’a aucune publicité. Son indépendance est absolue.

La Nation maintient le papier comme support principal. Lui seul laisse une vraie trace. Il offre une permanence physique et permet de revenir à un article ou de le découper, d’offrir un numéro, de le laisser traîner. Il se sauve de la noyade dans l’océan numérique fait de défilements indifférents, d’images chocs et d’algorithmes fixant nos goûts à notre place.

S’abonner à La Nation, c’est contribuer à un combat qui n’est pas que politique. Ce double numéro est la preuve physique que notre combat se justifie; et – si qua fata sinant – que des succès sont possibles.

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