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Le verre vaudois

Jean-François Cavin
La Nation n° 2138 20 décembre 2019

Il arrive au Grand Conseil de s’occuper de choses vraiment essentielles. C’est ainsi que, suite à l’intervention du député Axel Marion, il se penche sur le cas du verre vaudois, le petit verre droit sans pied. M. Marion s’inquiétait qu’il disparaisse de l’attirail des réceptions officielles, remplacé par le verre à pied: le patrimoine est en péril!

Le Conseil d’État s’est fendu d’une belle réponse, distinguant (de manière peut-être hasardeuse) entre le verre-outil-de-travail du vigneron et le verre de dégustation; le verre à pied bombé serait assurément supérieur pour celle-ci, favorisant la perception du bouquet; l’avis d’expert de M. Jérôme Aké Béda a été requis. Et le gouvernement de minimiser l’importance du changement en estimant que ce n’est pas une révolution… de palais.

On a reproché au verre vaudois, qu’on doit tenir à pleine main, de favoriser le réchauffement du précieux liquide. A quoi nous répondrons qu’il suffit, pour boire frais, de boire vite. Cela dit, bien que sensibles aux traditions, nous sommes ici ouverts au changement: le principal est que le verre, quelle que soit sa forme, ne reste pas vide.

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