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La Nation n° 2190 17 décembre 2021

Pour faciliter la vie des élèves trans (qui ne se sentent pas à l’aise dans leur sexe biologique) et non binaires (qui ne se sentent ni fille ni garçon), Mme Cesla Amarelle, responsable de l’Ecole vaudoise, a présenté à la presse une directive destinée à prendre en charge ces élèves.

Beaucoup de questions se posent. Il s’agit d’une décision capitale et dangereuse, touchant à la fois aux mœurs et à la plus secrète intimité des personnes. Pourquoi se presse-t-on à ce point? Pourquoi glisse-t-on l’information au milieu de l’année et juste avant les vacances? Pourquoi n’en a-t-on pas parlé publiquement avant? Pourquoi le Grand Conseil n’a-t-il pas pu se prononcer?

Et sur le fond: à quelle philosophie ou théorie pédagogique cette approche des sexes et des genres se réfère-t-elle? Sur un sujet aussi délicat, peut-on livrer une information qui ne soit pas aussi, du même coup, une incitation? Et encore, aura-t-on assez de personnes aptes à discerner les élèves concernés, à juger de la profondeur de leur incertitude et de la nécessité d’une intervention de la hiérarchie scolaire, ce qui demande la plus grande retenue et la plus grande sensibilité? Et dans le cas contraire, ne s’apprête-t-on pas à causer des dégâts psychiques et physiques incalculables chez certains élèves? Enfin, n’assiste-t-on pas à une nouvelle intrusion de l’Etat dans l’éducation, au détriment de la responsabilité des familles?

Il y a beaucoup d’aspects troubles dans cette affaire, sur laquelle nous reviendrons à la mi-janvier.

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