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Fédéralisme à géométrie variable?

Frédéric Monnier
La Nation n° 1882 12 février 2010
Donner à la Confédération la compétence de légiférer sur l’enseignement de la musique à l’école […] serait une grave ingérence dans la souveraineté des cantons en matière de formation. Ç’aurait pu être un Qui a écrit cela? et la réponse donner du fil à retordre à nos lecteurs; or, il ne s’agit rien moins que d’un extrait du message du Conseil fédéral relatif à l’initiative populaire «jeunesse + musique». Oui, vous avez bien lu: «une grave ingérence». Pour nous, fédéralistes de la première à la dernière heure, le Conseil fédéral parle d’or, mais on souhaiterait le voir défendre ainsi la souveraineté cantonale beaucoup plus souvent et sur des sujets disons plus substantiels, plus «politiques»1; ainsi, il fait allusion, plus loin dans son message, au concordat HarmoS, qu’il a soutenu et encouragé, alors que ce concordat induit manifestement une perte de souveraineté cantonale en matière d’enseignement et de formation.

 

NOTES:

1) Non pas que l’auteur de ces lignes considère la musique comme un sujet futile (bien au contraire!), mais c’est peut-être justement parce que le Conseil fédéral le considère comme «secondaire» qu’il se permet d’être, dans le cas présent, si fédéraliste.

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