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Dans le brouillard, ou déjà dans le mur?

Philippe RameletRevue de presse
La Nation n° 1926 21 octobre 2011
Comme souvent bien inspirée, Marie-Hélène Miauton livre cette réflexion, dans Le Temps du 14 octobre:

Suite à la décision prise par les Chambres de rompre avec l’énergie nucléaire, il devient urgent de trouver des solutions de rechange. Les électriciens développent donc des projets de parcs éoliens sur les sites les mieux appropriés en Suisse romande, soit les plus venteux…

Mais, comme il fallait s’y attendre, tout ne se passe pas sans encombre et les promoteurs des énergies vertes se retrouvent tout à coup dans la posture de l’arroseur arrosé. Ils ont obtenu une grande victoire avec l’arrêt du nucléaire mais, en semant le vent, ils récoltent la tempête! Les populations, les mêmes qui, soit dit en passant, s’opposent aux centrales atomiques, refusent avec la même vigueur les parcs éoliens. A Bourrignon dans le Jura, les habitants viennent de rejeter le projet des SIG en menaçant de se fâcher tout rouge si on les y contraignait, utilisant en somme les mêmes méthodes que les antinucléaires qui s’enchaînaient sur les rails pour protester contre les transports de déchets par exemple! Comment les critiquer dès lors?

Notre passionaria de l’éolien, Isabelle Chevalley, ne s’en est pourtant pas privée, allant même jusqu’à s’exclamer: «Les oppositions aux éoliennes sont des réactions d’enfants gâtés […]. Un jour, on leur coupera le courant en leur demandant de se débrouiller!» Impossible d’être plus dictatoriale, au point de se révéler au grand jour nettement plus verte que libérale! […]

Ces menaces incongrues ne produiront pas l’énergie électrique de remplacement nécessaire.

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