Identification
Veuillez vous identifier

Mot de passe oublié?
Rechercher


Recherche avancée

Un curieux syndicaliste

Philippe RameletRevue de presse
La Nation n° 1966 3 mai 2013

Fathi Derder s’indigne dans 24 heures du 26 avril:

La Suisse est en danger. Nous sommes au cœur d’une guerre économique.

Étonnamment, des élus helvétiques défendent nos adversaires. La gauche a ainsi décidé de soutenir les attaques contre la Suisse. […]

Dans ce contexte hostile, on s’attend à voir la Suisse réagir. Unie et forte. Pour sa place économique, pour ses emplois. Pour défendre sa souveraineté et son indépendance. Or, que se passe-t-il? Tout l’inverse. Le pays est divisé. Chaque geste inamical est salué par la gauche. «Il faut comprendre les Français, nous dit le PS. Ce n’est pas facile pour eux, et à leur place nous ferions la même chose». Diable, les parlementaires ont-ils été élus pour se mettre à la place des pays voisins? Et ennemis?

Jean-Christophe Schwaab (PS/VD) affirmait récemment à la radio que la Suisse l’a bien cherché. En gros, c’est bien fait pour nous. Maintenant, nous devons «tirer à la même corde que les Français». En clair, ce que nous dit cet élu, c’est que la Suisse doit se coucher.

Devant un flagrant délit de violation de souveraineté, elle doit sourire. […]

Le hic, c’est que l’internationaliste prolétarien de Riex est secrétaire central de l’Union syndicale suisse et président romand des employés de banque. Par idéologie, il scie la branche économique dont il est censé défendre ceux qui y travaillent. Ses collègues de l’Union syndicale – du moins ceux qui sont issus du monde du travail – ainsi que les affiliés au syndicat qu’il préside, qui le paient, auront sans doute apprécié.

Vous avez de la chance, cet article est en accès public. Mais La Nation a besoin d'abonnés, n'hésitez pas à remplir le formulaire ci-dessous.
*


 
  *        
*
*
*
*
*
*
* champs obligatoires
Au sommaire de cette même édition de La Nation: