Un «contrat» bancal
La place de l’automobile à Lausanne fait débat. Pro et anti voitures s’écharpent. Mais M. Benoît Gaillard, socialiste bon teint, veut se placer au-dessus de la mêlée. Il propose dans 24 heures du 21 novembre, un nouveau contrat social urbain, qui réglerait la mobilité en ville au-delà des combats stériles. Place donc au conciliateur!
Regardons de plus près. Concrètement, M. Gaillard cite les mesures suivantes: des trottoirs plus larges pour les enfants; des bus réguliers et ponctuels pour les aînés qui n’ont plus d’auto et pour les visiteurs venus d’ailleurs; des pistes sécurisées pour les cyclistes délaissant désormais leurs voitures; des routes moins fréquentées et moins bruyantes dans les quartiers populaires. Et quoi en faveur des automobilistes? Rien.
Benoîtement, M. Gaillard fait mine de proposer des idées équitables. En réalité, c’est Raminagrobis qui fait la chattemite.
Au sommaire de cette même édition de La Nation:
- Coup de rasoir – Editorial, Félicien Monnier
- Occident express 107 – David Laufer
- Un ouvrage bienvenu sur le Major Davel – Antoine Rochat
- Une voix s’est tue – Vincent Hort
- Subjonctifs et participes – Jacques Perrin
- La théorie de l’assimilation – Olivier Delacrétaz
- 2044: Un million de Vaudois - Deuxième soir du séminaire de la Ligue vaudoise – Baptiste de Christen
- Léviathan numérique – Benoît de Mestral
- Virgile au Grand Conseil – Jean-François Cavin
- A la découverte de quelques communes oubliées – Le Coin du Ronchon