Merci aux ouvriers qui travaillent sur les chantiers autoroutiers

Le 11 janvier a eu lieu la Journée mondiale du mot « merci». Avec quelques jours de retard, nous voudrions, nous aussi, dire: Merci!

Nous allons devoir voter cette année sur une série de projets d’aménagements du réseau autoroutier, validés en 2023 par les Chambres fédérales et contre lesquels les écologistes, toujours tourmentés quand il est question de permettre à chacun de se déplacer librement, ont déposé une demande de référendum. Parmi les aménagements en question figure l’élargissement de l’autoroute Lausanne-Genève entre Nyon et Le Vengeron. On peut penser ce qu’on veut de Genève, mais il faut tout de même qu’on puisse y accéder – en train d’une part, en voiture d’autre part. La campagne en vue de la votation promet d’être acharnée et il va falloir argumenter, convaincre.

Le 17 janvier, la RTS (acronyme de radio-télévision socialiste, ou de radio-télévision somptueuse) a vu la diffusion de ses deux chaînes de télévision interrompue pendant pas loin de deux heures. Chacun a pensé à une attaque de hackers russes, mais on a finalement appris que l’incident avait été causé par un bête accident, «une coupure de fibre sur un chantier d’autoroute».

Merci aux ouvriers à qui nous devons cet agréable intermède et cet argument décisif. Couper le sifflet à la RTS: voilà pourquoi nous avons besoin de beaucoup d’autoroutes, avec beaucoup de chantiers!