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Répit

Philippe RameletRevue de presse
La Nation n° 1961 22 février 2013

Dans «Révérences vaticanes» (24 heures du 16 février), Jean-Daniel Nordmann écrit notamment:

[…] Des commentateurs et des spécialistes, qui s’inclinent – unanimes - devant l’audace de l’homme en blanc sur lequel ils avaient jusqu’ici tiré à boulets rouges. Il incarnait à leurs yeux le traditionalisme, le repli frileux, la timidité, la peur face aux évolutions du monde. La critique était certes… critiquable, mais il était entendu, dès le premier jour du pontificat, que le «Panzerkardinal» ne pourrait être qu’un réactionnaire, qualification dont on gratifie tous ceux qui ne s’inclinent pas avec vénération devant l’Histoire du monde, censée n’avancer que dans le sens du progrès.

[…] L’Eglise, on ne s’y intéresse généralement que pour la critiquer: sa position face au «mariage pour tous», au préservatif, à l’avortement, au célibat des prêtres et au refus d’ordonner des femmes. Que des affaires où, de près ou de loin, pointent les affriolantes questions de sexualité. Pour le reste, pour l’essentiel donc, tout le monde «s’en fout».

Alors, frères catholiques, ne boudons pas notre plaisir devant l’unanimité des louanges. D’autant que cela ne durera pas. Dans quelques semaines, il suffira d’une fumée blanche pour que se raniment les vieux débats entre progrès et tradition et pour que l’on juge à nouveau l’Eglise sur sa capacité à s’adapter au monde, donc à penser comme tout le monde, ce qui constitue, paraît-il, la fine fleur de l’intelligence et le signe pontificalement infaillible d’une posture responsable.[…]

Et cela aussi longtemps que le conclave s’entêtera à élire un pape catholique.

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