Identification
Veuillez vous identifier

Mot de passe oublié?
Rechercher


Recherche avancée

Des saints en pays réformé

Frédéric MonnierAspects de la vie vaudoise
La Nation n° 1966 3 mai 2013

M. François Berger, enseignant en histoire et sciences des religions, s’est intéressé aux lieux de cultes et aux villages vaudois portant des noms de saintes ou de saints. Il nous présente le résultat de son travail d’abord par une exposition qui se tient jusqu’au 31 août 2013 à la Cathédrale de Lausanne (du lundi au samedi de 8h à 18h; dimanche de 12h à 17h); ensuite par une publication intitulée Saint- Loup, Saint-Triphon & les autres…, parue aux Éditions de la Tour Lanterne. Dans son avant-propos, M. Berger relève que, la vénération des saints, des images et des reliques ayant été formellement rejetée par les réformateurs, on peut s’étonner que plusieurs villages ou lieux de cultes du Pays de Vaud aient, depuis l’introduction de la Réforme, gardé des noms de saintes ou de saints; il avance à cela plusieurs raisons: «Sans doute par un louable respect de la tradition locale! Par inertie parfois! Par un attachement infus au passé! Ou même encore par superstition!» Ensuite, chaque lieu ou village est présenté sur deux pages avec à gauche une photo et à droite un bref texte en trois parties: situation, saint du lieu et aperçu historique. Si certains saints (Martin à Vevey ou François à Lausanne) ne recèlent guère de mystère, il en va autrement des saints Prex, Oyens ou Cergue! Sans être, comme le précise l’auteur, «un ouvrage d’édification, une somme théologique ou un traité d’architecture», le recueil de M. Berger, qu’on peut acheter à la Cathédrale de Lausanne, est susceptible d’intéresser maints lecteurs de La Nation.

Vous avez de la chance, cet article est en accès public. Mais La Nation a besoin d'abonnés, n'hésitez pas à remplir le formulaire ci-dessous.
*


 
  *        
*
*
*
*
*
*
* champs obligatoires
Au sommaire de cette même édition de La Nation: