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C’était à prévoir

Ernest JominiRevue de presse
La Nation n° 1887 23 avril 2010
Les célébrations du 50e anniversaire de la mort du général Guisan ne pouvaient manquer de déclencher les critiques inspirées par le maître à penser de l’histoire officielle actuelle H.U. Jost. M. Yves Steiner, dans L’Hebdo du 8 avril («Défendre la Suisse, oui. Et la démocratie?»), a été désigné pour mener la charge. Il décrit entre autres le terrain des années 1930 labouré par une «avant-garde réactionnaire» qui aurait inspiré le Général:

[…] Les travaux de Gonzague de Reynold envisagent une révolution conservatrice. Il précise ses contours à l’aube de l’invasion de la Pologne par le Führer Adolf Hitler. Outre l’installation d’un Landamman à Berne – encore l’idée du chef – il écrit ces mots: «Point de défense nationale possible si (…) le pays est livré à la démocratie parlementaire, aux compromis et aux combinaisons de partis» […]

Henri Guisan, libéral vaudois un peu conservateur ne se mêlant guère des questions politiques, partageait-il toutes les vues du penseur fribourgeois? On a des raisons d’en douter. Quoi qu’il en soit, les réformateurs actuels du Conseil fédéral qui demandent aujourd’hui une présidence de quatre ans ne font que reprendre les idées de 1940, même s’ils ne ressortent pas le terme de Landamman qui plaisait alors aux amoureux de l’ancienne Suisse. Et par ailleurs, n’y a-t-il en 2010 aucun rapport entre l’état actuel inquiétant de l’armée suisse et la politique partisane aux Chambres fédérales?

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