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L’affrontement des locomotives

Ernest JominiRevue de presse
La Nation n° 1908 11 février 2011
La commission de gestion du Conseil national, présidée par M. Pierre-François Veillon, avait présenté l’an dernier un rapport très sévère sur le fonctionnement du Conseil fédéral. Qu’en est-il résulté? Voici les réflexions de M. Veillon (24 heures du 2 février, «Réorganisation du gouvernement»):

[…] Dans les commissions de gestion nous avons analysé de très près les dysfonctionnements du gouvernement: méfiance, rétention d’information, manque d’anticipation. La situation est grave. On aurait pu penser qu’après l’affaire Tinner, l’affaire UBS et la grave crise libyenne, le Conseil fédéral aurait pris la mesure du problème et fait de vraies propositions. Mais on constate un manque total de vision. C’est une occasion manquée. […]

C’est très difficile pour le parlement d’imposer une réforme du Conseil fédéral. Ce sont eux qui sont dans le chaudron, c’est à eux d’ empoigner le dossier et de réfléchir à la manière de mieux fonctionner ensemble. Je vous l’ai dit, aucune piste n’a été approfondie et documentée. Cela veut dire qu’il n’y a pas de volonté de réforme. C’est pathétique.

Les partis en guerre permanente pour gagner des sièges attendent des conseillers fédéraux qu’ils soient des locomotives électorales, destinées par conséquent à s’affronter. D’où la petite guerre permanente au sein du gouvernement. C’est le jeu de la démocratie électorale, le seul régime politique acceptable pour toute l’humanité, nous dit-on. Alors, à quoi bon se plaindre de l’état du Conseil fédéral?

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