Les 50 ans de l’Ensemble vocal de Lausanne

C’est le 19 juin 1961 que Michel Corboz dirigeait le premier concert de l’Ensemble vocal de Lausanne (EVL). Cinquante ans plus tard, l’ancien maître de chapelle de la paroisse Notre-Dame du Valentin est toujours aux commandes. Certes, un «chef invité privilégié» (Guillaume Tourniaire) a été présenté comme son successeur, mais le chef fribourgeois restera cette année encore très actif, multipliant les concerts (plus d’une vingtaine) en Suisse romande, en France (Nantes, Grenoble, Bourg-en-Bresse, etc.), en Espagne (Bilbao) et au Japon. Plusieurs événements sont prévus pour fêter comme il se doit ce cinquantième anniversaire. C’est d’abord une exposition au Forum de l’Hôtel de Ville de Lausanne du mardi 15 au samedi 26 février (lundi au vendredi de 10h00 à 18h00, samedi de 9h00 à 18h00, fermé le dimanche), retraçant cette magnifique aventure chorale avec de nombreux documents tant sur papier que, bien sûr, sonores; des récitals donnés par des chanteurs de l’EVL en solistes, duos ou quatuors résonneront sous les voûtes du Forum dans des programmes d’une belle diversité (tous les jours de 12h30 à 13h15 environ sauf les mardi 22 et jeudi 24 février). C’est ensuite un concert à la cathédrale de Lausanne le 24 février à 20h30 avec l’oeuvre qui, en 1966, avait véritablement lancé la carrière internationale de l’Ensemble et de son chef: Vespro della Beata Vergine de Monteverdi. C’est également la sortie d’un livre d’Antonin Scherrer Ensemble vocal de Lausanne, 1961- 2011 – Au nom de la voix (Editions Favre) et d’un film (disponible en DVD) de Rinaldo Marasco et Jérôme Piguet Michel Corboz – Le combat entre le vrai et le beau. Et c’est enfin un disque d’oeuvres méconnues de Gounod (Messe de requiem et Messe chorale) qui vient de paraître sous le label Mirare. Brigitte Waridel, chef du Service des affaires culturelles du canton de Vaud, a écrit dans le dépliant présentant ces différents événements: «Le Canton de Vaud doit beaucoup à Michel Corboz: il s’est tissé entre lui et ce pays des liens d’amitié et de familiarité que les Vaudoises et les Vaudois acceptent bien volontiers de partager, mais ils sont particulièrement fiers que son ensemble porte haut et loin le nom de leur capitale: Lausanne.» On ne saurait mieux dire.