On voit qui commande ici
[…] La gauche, majoritaire au Conseil communal, n’aime pas les doubles mandats, elle a donc mesquinement refusé la semaine dernière à Olivier Français les moyens de s’organiser au mieux pour se dévouer à la représentation des intérêts de la Ville, notamment dans le dossier des transports dont il est expert. C’est honteux. D’autant que les socialistes intransigeants viennent de faire une dérogation à leurs propres dispositions internes pour permettre à leur municipal Oscar Tosato de se faire élire au Grand Conseil. Dont il n’aura en revanche pas à rétrocéder la moindre indemnité.
On connaît le mot, resté célèbre, d’un conseiller national radical aux temps déjà lointains où le vieux parti régnait: «On voit qui commande ici». Mme Tauxe a tort de s’offusquer de cette nouvelle démonstration, socialiste cette fois, du jeu politique: une règle pour nous les plus forts, et une pour les autres. C’est la loi du nombre, fondement de la démocratie partisane.
Au sommaire de cette même édition de La Nation:
- L’impossible parti du centre – Editorial, Olivier Delacrétaz
- Une part de la vérité? – Pierre-François Vulliemin
- Camps – Jacques Perrin
- Le choix stupéfiant du Général Guisan par les Romands – Jean-Jacques Rapin
- Un fédéraliste vaudois à Berne: Charles F. Pochon – Jean-Philippe Chenaux
- Hygiénisme déplacé – Revue de presse, Philippe Ramelet
- Promesses faciles – Revue de presse, Cédric Cossy
- Isolement ou libération? – Revue de presse, Philippe Ramelet
- «A mercredi prochain!» – De l’importance d’une doctrine incarnée – Félicien Monnier
- Un nombre pas fréquentable? – Cédric Cossy
- Du bon ordre des institutions (et des dirigeants nord-coréens) – Le Coin du Ronchon