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Nature et culture

Jean-François Pasche
La Nation n° 1987 21 février 2014

L’occasion s’est présentée, mercredi 12 février, de revenir sur la théorie du genre, le conférencier initialement prévu ayant annulé sa venue. Pour suppléer à cette absence, M. Olivier Delacrétaz s’est proposé pour introduire une discussion sur le lien entre la culture et la nature, deux notions au centre de la théorie du genre. M. Jacques Perrin était présent pour animer cette table ronde.

Pour se construire, la théorie du genre oppose les notions de nature et de culture. Elle définit qu’en aucun cas la première ne devrait influencer la seconde, ceci pour la liberté de l’individu. En vertu de ce nouveau paradigme, sexe – mâle ou femelle – et genre – homme ou femme – sont tout à fait dissociés. Même la nature est prise pour un donné que la technique sera bientôt capable de soumettre, de modifier dans ses manifestations.

La nature et la culture, bien que distinctes, sont en fait liées et inséparables. La nature est une puissance, dans le sens philosophique du terme, c’est-à-dire un potentiel, une capacité à être. Ainsi, de par sa nature, un embryon devient un homme ou une femme. Cette détermination engendre un cadre social, avec ses règles, dans lequel l’être humain naît, se développe et s’épanouit: la culture. Cette dernière est au fond la manifestation tangible de la nature, immuable et non reprogrammable. Rien ni personne ne peut changer ce que la nature détermine.

Dans cette perspective, la théorie du genre est un outil de lutte contre la nature. Cependant, jamais elle ne pourra la modifier, malgré sa grande confiance dans la technique et sa négation de l’évidence. Cette lutte peut aller très loin et causer beaucoup de dommages. Heureusement, tout relâchement de cette pression perverse provoquera un retour à la normale, la nature ne pouvant être vaincue. Finalement, les idéologies modernes ne font que brouiller les pistes et installer un grand désordre. La liberté, telle qu’elles la prônent, n’est qu’une chimère, un monstre né du refus de ce qui est.

Nous aurons le plaisir de vous retrouver mercredi 5 mars pour ces entretiens, après les relâches.

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