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La musique revient, mais Weilerstein s'en va

Jean-François Cavin
La Nation n° 2178 2 juillet 2021

Les Amis de l'OCL ont eu le privilège d'assister, fin juin, au concert d'adieu de M. Joshua Weilerstein, que les mesures sanitaires interdisaient d'ouvrir au grand public. C'était un bonheur de retrouver notre orchestre, plus en forme que jamais malgré de longs mois de confinement, et de retrouver le concert. Car le streaming, c'est pas mal; le disque, c'est bien; Mezzo, on aime. Mais le concert, c'est autre chose: moment unique, heure de communion.

M. Weilerstein a superbement dirigé les Danses de Galanta, dans une version inhabituelle: les thèmes du folklore utilisés par Kodály étaient d'abord présentés par un quintette qu'on aurait dit droit venu de la Slovaquie profonde; puis la Première symphonie de Brahms: une interprétation vibrante et enflammée. L'orchestre, renforcé aux cordes, valait les meilleures phalanges des grandes capitales. Le chef, d'un geste souple et précis, épouse les inflexions des phrases musicales et donne l'élan qui fait avancer le discours, sans perdre de vue l'architecture d'ensemble. On se réjouit de le retrouver comme invité et on ne doute pas qu'il poursuive une carrière prestigieuse.

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