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Zurich défend le fédéralisme

Pierre-Gabriel Bieri
La Nation n° 2178 2 juillet 2021

La crise sanitaire a donné lieu à de nombreux commentaires sentencieusement critiques sur le fédéralisme: trop lent, trop compliqué, pas assez efficace, etc. Quelques voix à contre-courant se sont heureusement démarquées de ce discours dominant. Parmi celles-ci, on peut désormais retenir celle des autorités zurichoises – tant cantonales que communales.

La présidente du gouvernement, la socialiste Jacqueline Fehr, s’est en effet exprimée devant les médias1 pour défendre le système institutionnel helvétique: la Suisse, a-t-elle déclaré, doit son succès précisément à ses structures de décision décentralisées et à la proximité avec la population. […] L'avantage d’une petite taille est qu’on peut se permettre d’échouer; il est préférable qu’un échec se produise sur un territoire réduit.

Son collègue en charge des finances, l’UDC Ernst Stocker a renchéri: les appels à la centralisation dénotent un manque de réflexion. Le fédéralisme consiste à chercher, expérimenter, comparer, évaluer, apprendre les uns des autres, se parler et se respecter.

Selon Jörg Kündig, président de l'association des conseils communaux zurichois, les communes se profilent souvent comme des solutions aux problèmes; celles-ci sont proches de la population, compétentes et capables de prendre des décisions.

Cette vision concrète et positive des institutions suisses tranche agréablement avec les théories abstraites qui ne cessent de prôner la centralisation.

Notes:

1  Ces propos ont été rapportés par plusieurs titres de la presse alémanique. Nous les avons lus dans le magazine en ligne Nau.ch, en date du 17 juin.

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