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Sur nos monts…

Philippe RameletRevue de presse
La Nation n° 1947 10 août 2012

La Société suisse d’utilité publique, qui a fait don à la Confédération de la prairie du Grütli, a lancé l’idée de moderniser le texte du Cantique suisse.

Interrogés par 24 heures, deux Genevois célèbres la refusent tout net:

Pour le joueur de tennis Marc Rosset «La question de changer d’hymne ne se pose pas… L’hymne, c’est l’hymne. Le drapeau brésilien est plus sexy que le drapeau suisse. Mais j’aime le rouge et la croix blanche parce que c’est mon drapeau… Notre hymne n’est pas très gai et trop poétique. Mais c’est comme le Cervin, je suis né avec et personne n’aurait l’idée de le changer. Je ne vois même pas l’intérêt d’une telle démarche […] Si on doit adapter l’hymne aux aspirations de la société, on change d’hymne tous les deux ans […] En matière de symboles patriotiques, il faut du conservatisme».

Pour l’avocat Marc Bonnant «Un hymne n’a pas à être changé ou mis à jour. Par nature et par essence, c’est une tradition qui doit être une continuité. Viendrait-il à quelqu’un l’idée de changer le drapeau suisse? Changer pour changer est un acte moderne, autrement dit, méprisable et ridicule».

M. Regamey le disait déjà: «Vive Genève!».

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