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La 10e année scolaire

Philippe RameletRevue de presse
La Nation n° 1949 7 septembre 2012

24 heures du 27 août s’inquiète du nombre croissant d’élèves qui, sans place d’apprentissage, prolongent l’école d’un an.

Pour le président de la Société pédagogique vaudoise:

Ce lien après l’école est nécessaire au vu des difficultés de certains jeunes.

Ils ne sont parfois pas assez matures pour trouver un travail. Il est aussi vrai que de plus en plus d’élèves n’ont pas les compétences requises à la fin de la scolarité obligatoire. La transition est donc une politique de colmatage permanent.

Pour une conseillère en orientation au Centre Patronal:

Les patrons rechignent à engager les plus jeunes. Mais c’est aussi parce que les connaissances scolaires sont en décalage avec les exigences du monde professionnel. […] La mentalité des jeunes a également changé. Ils commencent un apprentissage et, à la moindre difficulté, ils arrêtent. Cela pousse à choisir des apprentis plus mûrs.

Pour Mme Lyon, chef du département concerné:

Aujourd’hui, on veut que nos jeunes parlent quatre langues, soient bons en mathématiques, en informatique, et dans tous les domaines (vraiment? réd.), et matures. Le monde des adultes est devenu fou. On fait tout reposer sur l’école.

L’éditorialiste du quotidien relève, quant à elle:

Les patrons vaudois justifient leur préférence pour les «vieux» apprentis en fustigeant les «faiblesses des connaissances scolaires, en décalage avec les exigences du monde professionnel» Un peu court, quand même.

[…] Les patrons devront faire un bout de chemin. Et peut-être aussi se rappeler que dans le mot apprentissage, il y a apprendre.

C’est aussi un peu court: les maîtres d’apprentissage doivent transmettre leur connaissance du métier. Ils n’ont ni le temps ni les moyens de remédier à l’inertie de trop nombreux parents, à l’insuffisance des exigences scolaires, ni à la veulerie de certains jeunes.

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