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Sur le départ pour Valeyres

Camille Monnier
La Nation n° 2179 16 juillet 2021

Nous pouvons habituellement lire dans La Nation un compte rendu des camps de Valeyres après chaque saison annuelle. Or, comment s’y prépare-t-on, outre les informations communiquées dans la circulaire aux participants? Car celui-ci arrivant à grands pas, je ne sais encore quoi mettre dans ma valise – toujours trop volumineuse, il va de soi.

C’est que chaque soir, à l’heure des «grandes conférences», lorsque plusieurs anciens montent au chalet, une tenue respectable mais décontractée est de mise. Certains préféreront parler de «style preppy». Pour les matins, lorsque nous contribuons à retaper les chemins pédestres de la commune d’Ormont-Dessus, une tenue de chantier s’impose, la boue pouvant parfois voler haut, à l’instar des débats tout au long des deux semaines. Pour «la soirée Pote», discothèque locale, on exige une tenue branchée. Généralement pas celle qui sera portée le lendemain au culte du dimanche matin.

Ah, comme on se réjouit. L’horaire du camp, réglé comme une horloge, peut être vécu par certains comme une embarrassante contrainte. Après plusieurs années, son cadre ressemble pourtant de plus en plus à un vieux fauteuil dans lequel on s’installe avec gourmandise – à défaut de vrais fauteuils dans le chalet qui nous accueille. On sait d’avance qu’on aura peu de sommeil, qu’il faudra être à l’heure au premier office du matin, mais on sait également que, vu l’équipe présente cette année, le cantique de Siméon sera beau. On se réjouit de retrouver le massif des Diablerets, imposant de fraîcheur, que l’on admirera en même temps que se tiendront les conférences en plein air. Conférences que la plupart des participants devront présenter eux-mêmes.

Plus que quelques dernières petites bricoles à empaqueter, et je serai prête à quitter le monde chahuté pour deux semaines, à ralentir le rythme pour être réceptive à des discussions sur l’art, la musique, l’histoire, l’économie, la politique, le droit, l’informatique. Autant vous dire que les bagages pèseront plus lourd au retour.

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