Bonnes nouvelles du Château

Si le Conseil fédéral va mal, par contre les nouvelles du Château cantonal semblent meilleures, si l’on en croit la conclusion de M. Pierre-André Stauffer dans son article de L’Hebdo du 1er juillet intitulé: «Philippe Leuba ou le respect idolâtre des institutions»:

[…] Une chose est sûre: «Le Conseil d’Etat aujourd’hui fonctionne bien». A cause peut-être de la relative jeunesse des uns et des autres. «Nous sommes d’une même génération et, toutes étiquettes partisanes confondues, avons baigné dans le même environnement politique. Il n’y a aucun membre du gouvernement avec lequel je ne pourrais pas travailler.» Pas même avec Pierre-Yves Maillard. Autrefois tout les séparait, sauf le football. Aujourd’hui, quoique l’un et l’autre n’aient rien renié de leurs convictions, ils ressemblent à ces deux députés français pourtant brouillés à mort et qui plaisantaient ensemble à la buvette du Palais Bourbon. Commentaire historique de Georges Clémenceau qui passait dans le coin: «Qu’est-ce qui les sépare? Leurs idées? C’est si peu de chose.»

Si la politique fédérale nous déçoit, réjouissons-nous d’autant plus en constatant un certain redressement politique et financier de notre Canton grâce à l’équipe actuelle qui siège au Château. La vie de la Confédération est faite avant tout de la vie des Cantons qui la constituent. C’est beaucoup plus important que les intrigues et coups de Jarnac du Palais fédéral. Il nous reste à espérer que cette belle entente ne sera pas mise à mal par la période électorale à venir où les partis demandent à leurs élus de «se profiler» – on sait ce que ça veut dire – pour gagner des voix.